À quand les devoirs des Hommes ?
Toutes et tous savent que demain, le 8 mars 2022, est la journée internationale des Droits des Femmes. Sur cette planète, nous avons, si les différents gouvernements à l’endroit où vous résidez vous donnent cette possibilité, des droits et des devoirs. Bien sûr, les lois régissent nos vies. Certaines sont là pour tenter de réparer les injustices, désagréments, délits ou crimes subis. Nous montrons toujours de l’index ce qui ne va pas, ce qui est dérangeant, ce qui entache nos libertés, mais rarement un geste du pouce, à défaut d’un sourire.
Un devoir est une obligation particulière imposée par la morale, la loi, un règlement, les conventions sociales, etc. L’article 29 de la Déclaration universelle des droits de l’homme indique dans le premier alinéa que « l’individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seul le libre et plein développement de sa personnalité est possible. » C’est l’unique emploi du mot. L’article premier affirme que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. » Le respect de la loi est l’assurance que la liberté, les droits et la sécurité sont garantis pour tous. La violation des lois constitue toujours une faute qui peut vous valoir de lourdes sanctions pénales. D’ailleurs sur le territoire national français existent les conseils départementaux de l’accès au droit (CDAD), qui sont d’accès gratuits et confidentiels. Car la loi reconnaît à chacun le droit d’être informé sur ses droits et devoirs, afin d’être en mesure de les mettre en œuvre.
Faits divers et Justice
Durant six mois, au début de l’année 2020, un homme de 54 ans a planqué des caméras-espionnes dans différentes toilettes publiques, Suisse. Selon l’ordonnance pénale du ministère public du Haut-Valais, révélée par le « Walliser Bote », l’homme consommait pendant de nombreuses années des films pornographiques à caractères zoophile et pédophile, avant de commettre ses délits dans les toilettes publiques. Le prévenu a été reconnu coupable, au mois de février 2022 de violations multiples dans les domaines privés et secrets, avec des appareils d’enregistrement, de vol, de violation multiple de domicile et de pornographie.
En juillet 2021, un homme de quasiment 30 ans a été condamné à 4 mois de prison avec sursis. Il capturait en vidéo l’intimité des femmes dans les toilettes du Zoo de Beauval. Pris en flagrant délit par le mari, le 5 août 2019, à Saint-Aignan-sur-Cher, le conjoint l’a attrapé et remis à la sécurité du parc. Le presque trentenaire avait confié aux enquêteurs être stimulé sexuellement par le fait de les regarder à leur insu, dans la plus stricte intimité.
3 500 victimes recensées
Un homme, père de trois enfants avait dissimulé son smartphone téléphone dans des toilettes de centres commerciaux, et une maternité. Au moins 400 victimes sur 200 Go auraient été filmées. Le tribunal de Saint-Brieuc l’a condamné ce mardi 26 juin 2018 à 9 mois de réclusion avec sursis et l’oblige à se soigner. Plus récemment à Nice, un trentenaire a écopé de quatre ans de prison dont trois avec sursis, d’une obligation de soins et d’indemniser ses victimes. Outre-Manche, un voyeur était incarcéré en 2015 pour avoir secrètement filmé des milliers d’inconnues dans les toilettes de cafés londoniens. Les enregistrements ont été réalisés pendant six ans à partir de 2009, avant qu’il ne soit arrêté après qu’une collègue découvre un appareil d’enregistrement, sur lequel figuraient des images du visage de l’auteur en train de cacher l’appareil.
Chaque action engendre une réaction, un acte répréhensible sera toujours sanctionné, tôt ou tard. La cour d’assises de la Vienne a condamné un homme, accusé du viol sur une jeune femme, en octobre 1998 à Saint-Gervais-les-Trois-Clochers, à 11 ans de réclusion criminelle, mercredi 2 mars 2022. Il a été rattrapé grâce à un papier de bonbon. « Ma cliente est victime doublement : elle a senti le souffle de la mort sur son cou et puis il y a eu ce viol : c’est-à-dire la profanation de l’intimité d’une fille de 21 ans, le vol de son innocence, de sa féminité. Il a volé son insouciance et la vie qu’elle devait avoir », rappelait Me Patricia Coutand.
La journée des Droits
Une journée internationale des Droits des Femmes ne va pas sans celle des devoirs. Celui de parler, de dénoncer un préjudice, une atteinte, quoique ce soit, sans aller jusqu’à la délation. Saviez-vous que toute personne requise pour aller témoigner devant la justice est obligée de le faire ? En cas de refus, le juge d’instruction peut l’y contraindre par l’usage de la force publique, et peut être poursuivi pour obstruction à la justice. Chaque individu décidant de se taire commet un délit. L’obligation de témoigner s’accompagne aussi de l’obligation de dire la vérité.
Sauf peut-être dans une assemblée où le mensonge et le parjure ne se conjuguent pas au temps de la politique. Le faux témoignage, lui, fait sous serment devant une juridiction est sanctionné au maximum par cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Avant de jouir de nos Droits que sont le respect, la tolérance, l’équité des traitements notamment dans le salaire… il est de notre devoir d’éduquer les Hommes, car sans éducation comment savoir ce qui est juste, de ce qui le l’est pas.
Ping : « Solo sí es sí » – Libre Expression
Ping : Le célèbre « J’accuse » d’Émile Zola du 13 décembre 1898, sous fond de laïcité – Libre Expression
Ping : Dans l'Œil du merlan frit ! Entre romantisme et expressions françaises - Libre Expression
Ping : L'avenir des Femmes en pointillé ? - Libre Expression