Il y a cent ans… naissait l’indemnité de vie chère
Le coût de la vie préoccupait déjà la population et les gouvernants en 1922. La cherté de la vie pour les petits retraités et les retraites des petits cheminots était à l’ordre du jour au Sénat. C’est ainsi que le 7 avril 1922, le projet d’achèvement des maisons à bon marché commencées avant la Première Guerre mondiale, était adopté par la Chambre haute. Elle suivait l’approbation de la convention monétaire ente la Belgique, la France, l’Italie et la Suisse du 9 décembre 1921.
Après avoir expliqué que le but fut de ramener à 12,5 % l’intérêt sur les marchandises transportées, il en venait la question des retraites des agents des chemins de fer d’intérêt local et des tramways, qui ne jouissaient précise L’Ouest-Éclair de régime de retraite unifié. Le montant touché serait selon le projet la moitié du traitement d’activité après trente années de bons et loyaux services. Le départ de l’âge à la retraite serait alors de 55 ou 60 ans, suivant que les agents appartenaient à un service actif ou sédentaire. La caisse de retraite sera alimentée par des montants de 5 % de cotisation sur les salaires, auxquels s’ajoutera une contribution étatique de 1 %.
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