dimanche, mars 17, 2024
Insolite

Il y a cent ans… le pain à vingt sous

La colère de retombe pas chez les boulangers de France et de Navarre. Car depuis ce matin, du lundi 15 mai 1922, le pain est taxé à Paris. Dans toutes les boulanges de la capitale, la taxation a été respectée. Le pain ordinaire revient donc à vingt sous le kilo, quand celui de fantaisie qui doit peser 300 grammes pour la livre à 50 centimes et 700 grammes pour le kilo à un franc. Le syndicat des boulangers n’abandonne pas la lutte.

Dans certains départements, comme la Corrèze, la taxe était fixée à dix-huit sous le kilo, mentionne le rédacteur. Mais à Paris, le syndicat continu le combat, et déclarait que « nous exerçons dès aujourd’hui notre droit de recours légal auprès du ministre de l’Agriculture ». L’entrevue se déroulait le lundi 15 mai 1922 dans l’après-midi. Les professionnels du secteur manifestaient contre la taxation.

Le Président du Conseil Raymond Poincaré désignait Henry Chéron ministre de l’Agriculture en janvier 1922. S’il défend les agriculteurs et l’augmentation des prix, il est vite surnommé « Chéron vie chère ». La taxation du pain cristallisait la colère des boulangers en 1922. (Crédits : La Lanterne/BnF/Gallica)

Mais à Tulle, la grève générale est décidée, plus de pain disponible. Elle est due aux choix du préfet, Auguste Martin explique le journal quotidien La Lanterne. L’homme décidait de maintenir le prix du pain à 90 centimes le kilo, en fixant au demi-franc la livre et à 0,95 franc le pain d’un kilo. Le syndicat départemental qui voulait que la taxe soit uniformément élevée à 95 centimes le kilo déclarait la grève générale. L’administration prenait des mesures pour éviter que la population manque de pain.

Elise Dardut

Épicurienne, je reste une jeune femme à l’aise dans son corps et dans sa tête. Je pense par moi-même, j’agis par moi-même, j’entends les conseils et n’écoute que mon intuition. « Le jour où l’homme aura la malice, la finesse et la subtilité de la femme, il sera le roi du monde… mais ce n’est pas pour demain », me chantait mon grand-père. Il m’a appris que « les seuls beaux yeux sont ceux qui vous regardent avec tendresse. » (Coco Chanel) Depuis, je m’évertue, pour qui veut bien entendre et écouter, à distiller des graines ici et là, au gré du vent. Un proverbe indien explique que « si vous enseignez à un homme, vous enseignez à une personne. Si vous enseignez à une femme, vous enseignez à toute la famille » Il est temps d’inverser les rôles et admettre l’équité, non ?

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