lundi, mars 18, 2024
Insolite

Il y a cent ans… le collier de Mlle Jane Marnac

Le 9 mai 1922, Le Matin reparlait de l’affaire dudit collier de l’actrice Jane Marnac, aux prises à nouveau avec M Pierre Moch, courtier en bijoux. La première reprochait au second de ne pas avoir donné quoique ce soit en échange de la vente de son collier, pour a modique somme de 95 000 francs, hormis une hypothèque somme toute illusoire. L’enquête du commissaire aux délégations, M. Darru et l’instruction du juge M. Warain établissaient les faits. Les deux protagonistes se retrouvent devant la justice pour démêler le vrai du faux.

Il est établi que M Moch avait bien vendu ledit collier pour la somme susdite au sieur Tom, diamantaire, qui avait cédé l’objet à un de ses confrères M Bloch, pour le même prix. L’épilogue de cette affaire qui tenait en halène les Parisiens devait se clore ce mardi après-midi. « J’ai désintéressé M Tom, lequel a désintéressé M Bloch, affirmait le courtier en bijoux. Nous sommes convoqués ensemble dans le cabinet de M Warain. Celui-ci après examen de notre arrangement signera la levée du séquestre, Mlle Marnac rentrera en possession de son collier et retirera sa plaine ».

Alors qu’Alexandre Millerand revenait à Paris après une longue tournée présidentielle, l’affaire du collier de Jane Marnac trouvait son épilogue. (Crédits : Le Matin/BnF/Gallica)

Ce que confirma l’actrice belge en ajoutant « que j’ai bon espoir et que si la chose a lieu, je suis toute disposée à oublier mes griefs. Mais attendons les événements, avant de pardonner et de nous réjouir », souriait la gracieuse divette. Pierre Moch se confiait au journaliste que « j’ai toujours été fort optimiste sur l’issue de ce conflit. Et tenez, une cartomancienne me l’avait prédit, assurant que tout sera terminé avant le 14 de ce mois, avait-elle précisé… »

Elise Dardut

Épicurienne, je reste une jeune femme à l’aise dans son corps et dans sa tête. Je pense par moi-même, j’agis par moi-même, j’entends les conseils et n’écoute que mon intuition. « Le jour où l’homme aura la malice, la finesse et la subtilité de la femme, il sera le roi du monde… mais ce n’est pas pour demain », me chantait mon grand-père. Il m’a appris que « les seuls beaux yeux sont ceux qui vous regardent avec tendresse. » (Coco Chanel) Depuis, je m’évertue, pour qui veut bien entendre et écouter, à distiller des graines ici et là, au gré du vent. Un proverbe indien explique que « si vous enseignez à un homme, vous enseignez à une personne. Si vous enseignez à une femme, vous enseignez à toute la famille » Il est temps d’inverser les rôles et admettre l’équité, non ?

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