Il y a cent ans… il tue une femme et se suicide
Le titre pourrait être récent, pourtant il est contemporain, et arbore une centaine d’années. C’est le quotidien Le Matin qui relatait les faits le 10 avril 1922. Si le terme de féminicide est apparu dernièrement, au XXIe siècle, certains individus souhaiteraient ardemment qu’il rentre pour distinguer l’homicide volontaire d’une personne, à celui d’une femme à l’instant où ce crime est odieusement dirigé vers une femme, qui plus est lorsqu’elle est conjointe, concubine, épouse…
Tout le drame se déroulait au sein de la ville balnéaire de Biarritz. Le traditionnel week-end de Pâques offrait à chacun qui le pouvait un avant-goût de libertés. C’est ainsi qu’un jeune parisien de 23 ans, comptable de profession, retenait une chambre dans un hôtel. Louis Déjardin était rejoint par une femme, Mme Simonet, née Émilie Baillat âgée de 22 ans. Elle était infirmière au sanatorium d’Hendaye et mariée depuis tout juste deux mois.
Dans la soirée le couple s’enfermait dans la chambre retenue. Peu après des coups de revolver se firent entendre. La police dépêchée sur place ne put constater le décès des deux personnes. Louis Déjardin aurait tué la jeune infirmière avant de retourner l’arme contre lui. Ce 10 avril 1922, M. Simonet venait reconnaître le cadavre de sa jeune épouse.