Société

Lockbit 2.0 attaque plusieurs entités françaises

Tandis que les opérateurs, derrière le ransomware Lockbit 2.0, revendiquaient l’attaque menée sur le Département de l’Ardèche, ils assument également celle effectuée sur le Collège ostéopathique de Bordeaux. Comme sur l’entreprise d’agencement, de décorations sur mesures pour les professionnels, Sadeco. Une partie des systèmes informatiques et téléphoniques du Département de l’Ardèche était impactée par une offensive informatique perpétrée dans la matinée du mercredi 6 avril 2022.

Le dimanche 10 avril 2022, LockBit 2.0 affiche de nouvelles victimes. Le Ransomware-as-a-Service est prolifique, au vu du nombre grandissant des victimes affichées sur leur site de fuite. Ils ne sont pas tendres quant aux commentaires en ce qui concerne les négociations et intervenants. « Cet idiot […] ne peut payer que 100 000 $ pour 200 gigaoctets de données classifiées d’une société qui gagne des milliards. Je me demande combien il veut obtenir pour lui-même en escroquant centuryaluminum.com ? Si ceci est lu par la direction qui a engagé cet idiot pour négocier, écrivez-moi une tox pendant que vous avez le temps de sauver vos actions NASDAQ », soulignent-ils.

« Nous n’avons pas crypté l’entreprise, nous avons juste identifié les faiblesses […] et pris 100 gigaoctets d’informations privées, comme un garant de payer pour notre humble et utile travail, nous ne voulons pas que les gens meurent de faim », écrivent-ils après l’attaque menée sur l’entreprise Scoular. (Crédits : capture d’écran)

Le Collège ostéopathique de Bordeaux affirme accueillir 12 000 patients chaque année, et autant de données. Quelles sont les informations copiées, encryptées que le RaaS à en sa possession ? De la même manière, l’entreprise Sadeco basée dans le Pas-de-Calais à Saint Martin Lez Tatinghem, spécialiste en agencement pour professionnels, fabrication sur mesure et décoration est également victime. Les deux sociétés ont été contactées par la rédaction, sans réponses à la parution, logiquement fermées le dimanche, qui plus est jour de scrutin présidentiel en France.

Romuald Pena

Journaliste et curieux de nature, j’aime les mots et ce qu’ils chantent aux oreilles qui les entendent. « La vérité, c’est qu’il n’y a pas de vérité », assurait Pablo Neruda. Ainsi j’apporte des faits, des faits, encore et toujours des faits, car : « Nous ne pouvons être condamnés à pire, à juger les autres, à être des juges. » (Le Testament d’Orphée, de Jean Cocteau)

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