Masque ou pas masque ?
Les débats font rage lorsque des personnes répondent à la question de l’utilité des masques depuis l’apparition à Wuhan du SARS-CoV-2, et le capharnaüm qui s’en suit sur les décisions qui semblent juste politiques depuis le mois de mars 2020. Les ministres de la Santé, comme Olivier Véran, commencèrent par dire qu’il n’y avait aucune pertinence à le porter. Puis le Premier ministre, Jean Castex, ordonne le port du masque dans les centres villes de France, soit dès qu’il existe un trottoir. Mais suspendu depuis le 14 janvier 2022 à Paris…
Personne n’ose, ne s’aventure ou pis encore, ne sait quoi répliquer à la fameuse question dont la réponse, pourrait-être 42, quoique… Le masque est-il utile dehors, en intérieur ? Des « TikTokeurs » s’amusent par des vidéos courtes à nous interroger : « Pourquoi je dois porter un masque à l’extérieur, et l’enlever chez moi, mais je dois ouvrir mes fenêtres dix minutes toutes les heures, pour faire rentrer de l’air extérieur ? ». De la même manière, si selon les estimations de la sécurité routière on évalue à 20 % les accidents mortels dont la cause principale serait l’alcool. Alors 80 % des autres n’auraient consommé que de l’eau. Oui, c’est choquant comme exemple. C’est pourquoi il faut toujours faire attention à l’utilisation des chiffres, par les politiques, les intervenants lors d’émissions radiophoniques ou télévisuelles, sans oublier les journalistes. La seule consigne avoir les sources du protagoniste, et croiser par trois fois pour certifier ses dires.
Il faut partir d’un constat simple et primordial, nous sommes entourés de particules naturelles et d’origine anthropique. Puis, avoir à l’esprit deux faits numériques. Les Gouttelettes sont des particules de plus de 10 microns, quand aux Aérosols elles sont comprises entre moins de 5 à 10 microns. La taille des particules peut aller de 0,001 à 100μm. Les aérosols infectieux contiennent des micro-organismes. Selon l’institut national de recherche et de sécurité (INRS), un masque chirurgical est un dispositif médical (norme EN 14683). Il est destiné à éviter la projection vers l’entourage des gouttelettes (>10 microns) émises par celui qui porte le masque. II protège également celui qui le revêt contre les projections de gouttelettes émises par une personne en vis-à-vis. « En revanche, il ne protège pas contre l’inhalation de très petites particules en suspension dans l’air », explique l’INRS. On distingue trois genres de masques chirurgicaux :
- Type | : efficacité de filtration bactérienne > 95 % d’un aérosol de taille moyenne 3 µm
- Type Il : efficacité de filtration bactérienne > 98 % d’un aérosol de taille moyenne 3 µm
- Type IIR : efficacité de filtration bactérienne > 98 % d’un aérosol de taille moyenne 3 µm et résistant aux éclaboussures
Les masques chirurgicaux doivent filtrer plus de 98 % d’un aérosol de taille moyenne 3 microns pour être qualifiés de type II. Donc il protège des gouttelettes de façon certaine, et une grande partie des aérosols supérieurs à 3 microns, mais pas complètement (il reste 2 %).
Un masque dit FFP (filtering facepiece, littéralement « pièce faciale filtrante ») est un appareil de protection respiratoire (norme NF EN 149). Il est destiné à protéger celui qui le porte contre l’inhalation à la fois de gouttelettes et de particules en suspension dans l’air. Le port de ce type de masque est plus contraignant (inconfort thermique, résistance respiratoire) que le fameux chirurgical. Il existe trois catégories selon leur efficacité, qui est estimée en fonction de l’efficacité du filtre et de la fuite au visage.
Ainsi, on distingue :
- Les masques FFP1 filtrant au moins 80 % des aérosols de taille moyenne 0,6 µm (fuite totale vers l’intérieur < 22 %)
- Les masques FFP2 filtrant au moins 94 % des aérosols de taille moyenne 0,6 µm (fuite totale vers l’intérieur < 8 %)
- Les masques FFP3 filtrant au moins 99 % des aérosols de taille moyenne 0,6 µm (fuite totale vers l’intérieur < 2 %)
La vraie question est la taille du SARS-CoV-2, ou Covid-19. Avec un diamètre compris entre 0,06 et 0,14 micron, sa dimension le rend quasiment insaisissable par lesdits masques, mais rappelons-nous qu’il est transporté par aérosols et gouttelettes. Pour autant, il n’existe à ce jour, aucune étude scientifique démontrant l’efficacité ni le contraire du bien fondé à les porter. Seuls les avis divergent comme retranscrit FranceInfo. « On explique aujourd’hui que lorsqu’on est à l’intérieur il faut aérer les pièces pour disperser les particules, donc on imagine bien que lorsqu’on est dehors, c’est l’aération maximale possible », explique le docteur Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital de Garches (AP-HP). Tandis que les passants interrogés sont plus enclins, par peur, par habitude, par confort, par certitude à le conserver. Seul bémol, nous prenons régulièrement exemple sur ceux qui nous gouvernent. Quoi penser du ministre de la Santé, Mr Olivier Véran qui pendant des conférences avec le Premier ministre, Jean Castex, retire son masque, le mets en boule, pour le glisser dans sa poche de pantalon, avant de le remettre. Le masque selon les directives du ministère de la Santé et des solidarités, doit être positionné, puis ne plus être touché, sinon, il devient contaminé et ne sers plus à rien. « Quelqu’un lui a dit ? », moquerait Jean-Marc.
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