lundi, mars 18, 2024
Le saviez-vous ?

Être sous la coupe de quelqu’un sème la zizanie

Ce n’est pas au vieux signe que l’on apprend à faire la grimace ! La langue française comprend et entend de nombreuses expressions françaises. « Semer la zizanie », « à la saint-glinglin », « être sous la coupe de quelqu’un » ou encore « faire faux bond ». Mais connaissez-vous réellement leurs origines ou significations ? Vous avez sûrement entendu quelqu’un ou quelqu’une dire d’une personne qu’elle est chafouin. La véritable définition est une personne qui a une physionomie basse et sournoise, le saviez-vous ?

Tandis que les artichauts poussent, que les poireaux montent à graines, M Phot observe la montagne de travail à effectuer dans son jardin. L’ampleur est de taille, les herbes non désirables squattent les espaces réservés. « C’est la zizanie », s’exclame-t-il à juste titre. L’étymologie vient du latin « zizania » qui signifie ivraie. Oui, mais encore ? Il faut remonter au XVIIIe siècle pour comprendre.

Comment ne pas semer la zizanie, demande Sépa ? En respectant les accords toltèques du livre de Don Miguel Ruiz répond Mme Kharéson : Que votre parole soit impeccable. Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle. Ne faites aucune supposition. Faites toujours de votre mieux.

Pendant un temps certain, la croyance sur l’ivraie enivrante, Lolium temulentum, était tenace. Tous étaient certains qu’elle fut la seule espèce d’ivraie dont les graines étaient toxiques à hautes doses. Elle conduisait des effets comparables à l’ivresse, à faible dose. Issu du latin populaire ebriaca (herba, planta), proprement « (herbe, plante) ivre », parce que l’ivraie passait pour procurer une sorte d’ivresse affirme l’Académie française. Mais c’est surtout parce qu’elle se propageait dans les champs de céréales en se mélangeant au « bon grain » qu’elle semait la zizanie.

À la Saint-glinglin

Souvenez-vous de votre grand-père qui vous disait « je l’aurai à la saint glinglin » lorsqu’il demandait une augmentation de salaire. Fortuitement, ce jour existe que dans les songes. Il faut décomposer l’expression. Elle vient de « seing » ! Au temps des règnes de Philippe Auguste et Louis VI dit le Gros, remontons. L’étymologie est issue du latin signum qui est la marque, le signe, et ainsi le signal. Quant au « glinglin », il est à l’origine de l’est de la France. Une forme dialectale de la région de Metz pour résonner, sonner. Un bruit qui imite le son des cloches. Au temps, dire que le temps de l’augmentation ne viendra jamais.

Jouons à la belote

Quand une personne vous pose un lapin pour un date vous êtes véner, logique. Cette personne vous a fait faux bond. Comme quand Novak Djokovic remporte le tournoi de Roland-Garros pour son 23e titre de grand chelem, il n’a pas fait faux bond, il a tenu ses engagements. Pas comme une balle jaune qui lors du rebond par dans une direction non attendue.

Ne pas dépendre de quelqu’un pour ses choix, ne pas être sous la coupe, sans pour autant oublier d’écouter les conseils ou son intuition. (Crédits : gepharts3d/Pixabay)

Au tennis comme à la belote, vous pouvez vous retrouver sous la coupe de quelqu’un. Lorsqu’une personne coupe le jeu, il est dit que régulièrement le joueur suivant est sous la coupe de quelqu’un. Il est de façon exagéré sous le joug de cette personne. C’est exagéré, car vous avez toujours le choix d’accepter ou non, plus ou moins facilement, avec votre libre arbitre.

Fidel Plume

Équilibriste des mots, j'aime à penser qu'il existe un trésor au pied de chaque arc-en-ciel. Un sourire éclaire la journée de la personne qui le reçoit. Elizabeth Goudge disait : « La gratitude va de pair avec l'humilité comme la santé avec l'équilibre. »

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