Meilleurs vœux pour l’année 2023
Il ne reste plus que quelques jours, jusqu’au 31 janvier pour annoncer ses vœux. Tout commence par le fameux décompte d’avant minuit « 10… 9… 8… 7… 2… 1… Bonne année ». Oui vous l’avez tous encore en mémoire. On s’embrasse sous le gui, s’offre des étrennes, on mange 12 raisins au son des cloches au Mexique… Vous souhaitez à ceux qui vous sont chers la réalisation de chacun de leurs vœux, de la joie, bonheur, santé, richesse, etc. Mais savez-vous d’où viennent ces fameux « vœux » que nous souhaitons à tous ceux que nous apprécions ?
Revenu du tournoi de tennis où le beau-fils de Phot était battu à plate couture, Sépa s’en allait assister aux vœux du Maire de la commune. Sur le peu de chemin, qui sépare la demeure de la mairie, Mme Kharéson voyait son époux se torturer l’esprit.
« Tu me raconteras une fois la cérémonie terminée et les petits fours mangés, mais pas avant » sourit-elle.
« Je n’ai encore rien dit », s’exclama -t-il
« Oui, c’est vrai. Je prends les devants ».
Le discours fut assez court, l’édile souhaitait surtout profiter des petits fours, du champagne, de la clairette de die ramenée de son voyage en Drôme.
M. Phot ne put s’empêcher de se plonger dans ses livres, une fois de retour à la maison pour connaître l’origine du mot vœu.
Dans la première moitié du XIIe siècle, le vœu est « une prière de louange, de supplication adressée à Dieu », peut-on lire dans le Trésor de la langue française. Puis au cours des années 1176-1181, il devient une « promesse faite à soi-même, une résolution » (Chrétien de Troyes, Chevalier Charrette, éd. M. Roques, 6002). Il reste religieux dans son sens premier. Le vœu est une « promesse faite à Dieu, par laquelle on s’engage à quelque œuvre que l’on croit lui être agréable, et qui n’est point de précepte. », relate Le Littré. Il est au Moyen-Age une promesse que personne ne peut rompre.
« Au fait tu as reçu une carte de vœux de la part de Murielle ton amie mexicaine, s’écrit M Phot. Tu savais que les cartes sont nées au Royaume-Uni, dans les années 1840. Ce n’est que plus d’un siècle après sa naissance qu’elles se colorent et deviennent plus originales. »
« Chouette, merci. Ah ! Je ne savais pas. »
« De quoi ? », s’étonne Sépa.
« Elle raconte qu’au Mexique, ils mangent 12 raisins au son des cloches pour le décompte de la Saint-Sylvestre. Elle me raconte que c’est la tradition la plus populaire. Le plus dur est de faire 12 vœux, manger 12 raisins, durant les 12 coups de cloches… sans s’étouffer. »
« Bonne et heureuse année », de la part de nous tous.
Ping : Prendre des mesures draconiennes – Libre Expression