Le Salvador a reçu 24 millions de cyberattaques en trois mois
Le nombre est conséquent. Sur l’année 2023, l’entreprise de cybersécurité Fortinet tient les comptes. Elle indique que le pays d’Amérique centrale qu’est le Salvador a subi pas moins de 24 millions de cyberattaques. Toutes ces agressions se sont déroulées lors du premier trimestre de 2023. L’Amérique latine est en proie à une chasse appuyée. Le Mexique, le Brésil, la Colombie, le Pérou ou encore le Costa Rica endurèrent dans un temps plus ou moins proche des attaques plus ou moins dévastatrices.
La cible des cybercriminels ? Tout système d’information que ce soit votre smartphone, tablette, IoT, votre ordinateur personnel ou professionnel. La finalité engrangée de l’argent, des secrets, des données… En France, les dernières victimes sont la ville d’Angoulême et l’agglomération Grand Angoulême, le 24 juillet 2023. Les deux entités ont subi une cyberattaque. L’origine de l’attaque cybernétique serait un simple courriel explique le reportage de France 3.
11 millions en janvier, 9 millions en mars
Le pays qui compte près de 7 millions d’individus voit ses infrastructures mises à rude épreuve. Les méthodes les plus classiques de ces cybercrimes sont le phishing, des documents corrompus, des manques accrus de sécurité. Elles sont souvent conjuguées à différentes offensives, par exemple les ransomwares, les dénis de services (DDoS).
Le pays dans cette région d’Amérique, le Costa Rica détient le record avec deux milliards. Les pays d’Amérique latine les plus visés sont sans conteste le Mexique, le Brésil, la Colombie et le Pérou. Cette partie du monde concentre plus de 360 milliards d’attaques ou tentatives d’attaques explique le quotidien La Prensa Grafica. Une cyberhygiène semble nécessaire, car un adage précise que tout incident « informatique » est issu de l’entité située entre la chaise de bureau et le système d’information.
Le groupe « Guacamaya » s’attaque aux sites des armées
En septembre 2022, le gouvernement mexicain se retrouvait confronté à l’une, sinon la plus grande cyberattaque., du moins celle connue du public. Ainsi, des dizaines de milliers de courriels étaient exposés. Les premiers datent de 2016 à septembre 2022. Ils révélaient l’état de santé du président Andrés Manuel López Obrador, des différents chefs de l’armée chilienne, soit 6 téraoctets d’informations plus ou moins sensibles du ministère de la Défense nationale chilienne, la Sedena.
Selon Latinus l’objectif principal du groupe, qui se fait appeler « Guacamaya », était de révéler des informations de l’armée chilienne, qu’il a réussi à pénétrer, ainsi que les serveurs Internet des armées du Salvador, du Pérou, de la Colombie et du Mexique. De même l’état-major interarmées (EMCO) avait contraint la ministre chilienne de la Défense, Maya Fernández à revenir au Chili pour gérer une cellule de crise. Les activistes de « Guacamaya » n’en étaient pas à leur première opération. En août 2022, selon la plateforme DdoSecrets.com, ils divulguent plus d’un téraoctet de courriels provenant de sociétés minières et pétrolières du Brésil, de Colombie, du Chili, de l’Équateur, du Guatemala et du Venezuela, relate El Universal. Les actions contre les multinationales, gouvernements, Pays… passent désormais via l’Internet, une nouvelle guerre à d’ores et déjà commencée.
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