mardi, mars 19, 2024
International

Le conflit Russo-ukrainien se déroule aussi sur la toile

Le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine est quasiment entrée dans son sixième mois. Les informations d’un côté comme de l’autre doivent être prises avec intelligence pour ne pas céder à la propagande, quelles qu’elles soient. À ce jeu, un homme de 48 ans vient d’être mis en arrêt par la police ukrainienne. L’opération a été rendue publique vendredi peu avant 13 h. Un développeur d’un site affichant des ressources pros russes risque jusqu’à 10 années de prison. La procédure de justice pourrait amener d’autres chefs d’accusation.

C’est le bureau du procureur de la ville de Khmelnytsky qui est en charge de la procédure. Un homme de 48 ans, dont l’identité n’a pas été révélée due au secret de l’instruction, a installé à son domicile un équipement sur lequel il administrait les ressources web qu’il aurait créées. Le volume total dudit contenu de propagande s’élevait à plus de 100 téraoctets, explique la police ukrainienne.

Nombreuses photos et des vidéos sur des formations militaires, la promotion des idées de création de la soi-disant « Novorossiya », et de fédéralisation ainsi que la popularisation du « monde russe ». La guerre de la communication fait rage.(Crédits : Cyberpolice ukrainienne)

Le flux du site était visité par plus de 350 000 utilisateurs par jour. Les différents sites de propagande ont été mis hors services et hors ligne par les forces de l’ordre. Une procédure pénale a été ouverte en vertu de l’article 436-1 (production et distribution de symboles communistes et nazis et propagande des régimes totalitaires communistes et nationaux-socialistes [nazis]) du Code pénal ukrainien. Le suspect risque jusqu’à neuf ans d’emprisonnement pour ce chef d’accusation.

Romuald Pena

Journaliste et curieux de nature, j’aime les mots et ce qu’ils chantent aux oreilles qui les entendent. « La vérité, c’est qu’il n’y a pas de vérité », assurait Pablo Neruda. Ainsi j’apporte des faits, des faits, encore et toujours des faits, car : « Nous ne pouvons être condamnés à pire, à juger les autres, à être des juges. » (Le Testament d’Orphée, de Jean Cocteau)

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