Wazawaka arrêté à Kaliningrad
Mikhail Pavlovich Matveev, est appréhendé par les forces de l’ordre russes. Célèbre programmeur et cybercriminel, il est poursuivi pour avoir conçu un programme pour chiffrer les données d’un système d’information, autrement dit un ransomware. Connu sous les pseudonymes Wazawaka, m1x, Boriselcin, unc1756, Uhodiransomwar et Orange, il est recherché par le FBI. Les autorités américaines offrent jusqu’à 10 millions de dollars pour les informations conduisant à son arrestation.
Mikhail Pavlovich Matveev est associé, selon l’acte d’accusation du FBI, à de nombreuses variantes de ransomware, à savoir Lockbit, Babuk et Hive. Vendredi 29 novembre 2024, le bureau du procureur à Kaliningrad qui n’a pas encore communiqué de détails sur l’identité de l’individu le décrit comme un « programmeur ».
« À l’heure actuelle, l’enquêteur a recueilli des éléments de preuve suffisants, l’affaire pénale avec l’acte d’accusation signé par le procureur a été renvoyée au tribunal central de district de la ville de Kaliningrad pour examen sur le fond », a déclaré le ministère russe de l’Intérieur dans un communiqué, relate Bleepingcomputer.
Les communiqués des autorités américaines indiquent qu’en juin 2020, il aurait avec LockBit déployé des ransomware sur le réseau d’un organisme des forces de l’ordre dans le comté de Passaic, dans le New Jersey.
En avril 2021, avec le ransomware Babuk, il aurait ciblé les systèmes du département de la police métropolitaine à Washington, D.C. et de l’attaque du Colonial Pipeline revendiqué par DarkSide.
(Crédits : FBI)
Puis en mai 2022, avec Hive, il est accusé d’avoir chiffré les données contenues dans les systèmes d’information d’une organisation de soins de santé dans le comté de Mercer, dans le New Jersey. Mikhail Pavlovich Matveev est inculpé en vertu de la partie 1 de l’article 273 du Code pénal de la Fédération de Russie, il risque jusqu’à quatre ans de prison. Le tribunal de Saint-Pétersbourg a rendu son verdict dans l’affaire des quatorze accusés dans l’affaire du ransomware REvil. Quatre membres du ransomware REvil écopent au mois d’octobre 2024, de peines allant de 4 ans et demi à 6 ans de réclusion criminelle.