dimanche, mars 17, 2024
Société

Sartrouville et Oniris l’école vétérinaire de Nantes victimes de cyberattaques

La rentrée pointe le bout de son nez que l’actualité démontre que les cyberattaques n’ont pas pris de vacances. Alors que la ville d’Angoulême se met petit à petit en ordre de marche, c’est la ville de Sartrouville qui fait les frais du ransomware Medusa depuis le jeudi 17 août 2023. L’école vétérinaire de Nantes est aussi victime d’une attaque cybernétique, mais déclarée le 7 août. L’attaque n’est pas encore revendiquée par les opérateurs derrière cette opération criminelle.

La mairie de la première ville de Charente affiche le tempo. L’attaque dont elle a été victime dans la nuit du 24 au 25 juillet 2023 mobilise encore les services. Depuis la mi-août, la mairie informe que deux logiciels ont été réinstallés. Mais que parallèlement les investigations se poursuivent. Alors que les manifestations de la commune vont attirer de nombreuses personnes. En premier, la 16e édition du film Francophone d’Angoulême du 22 au 27 août et du circuit des remparts lors du week-end des journées du patrimoine.

La ville et l’agglomération de Grand Angoulême ont été victimes toutes deux de la cyberattaque. La reprise se fait tout en douceur, et peut prendre plusieurs semaines, voire des mois. Le communiqué de la ville affirme que 250 serveurs étaient touchés. Comme la ville de Lille qui malgré l’antériorité de l’attaque, continue de souffrir. (Crédits : Grand Angoulême)

Sartrouville victime de Médusa

Le jeudi 17 août 2023, la commune des Yvelines subit une cyberattaque par le ransomware Médusa. Dans le communiqué de presse, l’édile, Pierre Fond affirme que « nous tenons à assurer nos citoyens que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour résoudre cette situation dans les plus brefs délais. Notre équipe informatique travaille sans relâche pour rétablir l’intégralité de nos services. […] ». Une plainte a bien sûr été déposée auprès de l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC).

Sur le site de fuite de Médusa, des preuves viennent corroborer la cyberattaque. La possibilité de naviguer dans l’arborescence du site, et même d’en télécharger l’arbre. Le montant de la rançon demandé est de 500 000 dollars. (Crédits : capture d’écran/Médusa)

Dans l’arbre d’arborescence se retrouvent des documents sur les food-trucks, les subventions, des rapports sur la vidéoprotection… Les données auraient été chiffrées. La mairie souligne que l’impact a été « limité grâce à leur vigilance et à la rapidité d’intervention » en parlant des équipes techniques.

L’école vétérinaire de Nantes touchée

L’école vétérinaire Osiris de Nantes essuie une cyberattaque. Elle s’est déroulée le 7 août informe Ouest-France. Au stade de l’enquête, seul un « serveur comprenant un annuaire des personnels de l’établissement, avec comme seules données les noms, prénoms et adresses mail professionnelles » auraient été copiés, explique la communication d’Oniris. L’attaque n’a pas été encire revendiquée. Une plainte a également été immédiatement déposée auprès de l’OCLCTIC.

L’école nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation de Nantes, Oniris subie une cyberattaque depuis le lundi 7 août. Une plainte a été déposée auprès des forces de l’ordre, ainsi qu’une notification auprès de la CNIL. (Crédits : Oniris-Nantes)

« Nous avons verrouillé tout notre système informatique », se veut rassurant Oniris. La communication insiste que « les membres ont été prévenus que leur adresse e-mail Oniris était pour le moment inutilisable ; aucun mail ne peut être reçu ni envoyé. »

Romuald Pena

Journaliste et curieux de nature, j’aime les mots et ce qu’ils chantent aux oreilles qui les entendent. « La vérité, c’est qu’il n’y a pas de vérité », assurait Pablo Neruda. Ainsi j’apporte des faits, des faits, encore et toujours des faits, car : « Nous ne pouvons être condamnés à pire, à juger les autres, à être des juges. » (Le Testament d’Orphée, de Jean Cocteau)

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