Plusieurs banques subissent des pannes informatiques
Elles sont deux banques à avoir informé leurs usagers de dysfonctionnement informatique ces derniers jours. La cyberattaque de la banque centrale de Tunisie, est revendiquée par le ransomware Conti, concernant celle de la République d’Haïti (BRH), qui affichait une anomalie encore le 30 mars 2022, aucune doléance à l’heure actuelle. Au sein du même pays, la banque de l’union haïtienne subissait depuis le début du mois de décembre 2021, du moins ses clients de fraudes à la carte bleue.
Conti revendique sur son site de fuite l’attaque de la banque centrale de Tunisie, qui eut lieu le 23 mars 2022. L’organisme bancaire annonçait hier 30 mars, que les premiers éléments de l’enquête ont confirmé que toutes les informations sont saines et sauves et que l’attaque a touché les serveurs de l’interface du site. Le serveur mail et le guide ont été la cible de piratage. « Cette attaque a été maîtrisée grâce aux efforts coordonnés entre les services de la BCT et ceux de l’Agence nationale de la sécurité informatique (ANSI). Toutes les données du système d’information de la BCT sont intègres et intactes », soulignait-elle dans un communiqué.
« Le site de la banque centrale de Tunisie a été réactivé dans la soirée de dimanche 27 mars 2022 », renseignait Tuniscope. De l’autre côté de l’Océan Atlantique, non loin de Cuba, de la Floride, et de la République dominicaine, les banques de la République d’Haïti souffrent. Déjà en décembre 2021, plusieurs consommateurs de la Banque de l’Union haïtienne (BUH) témoignaient d’avoir été victimes de piratage sur leurs comptes bancaires, notamment via Mastercard. En janvier 2022, l’organisme cernait les problèmes. « Nous savons combien de clients ont été victimes ainsi que les montants en question (…), mais cette information est interne et confidentielle à la banque et ne peut être divulguée », explique Arielle Tovar Lévêque, du département de marketing et de communication de la BUH au journaliste Jameson Francisque.
En quelques secondes seulement, admettait la BUH, ce sont plus de 400 comptes ciblés. Ces transactions, comme c’est le cas pour John Ronard, ont eu lieu dans des pays lointains : Hong Kong, Nigeria, Singapour, Australie… Les informations volées ont été revendues sur le Darknet, ce qui a engendré d’autres attaques sur une même carte. Ainsi, en moins d’une minute, des centaines d’autorisations ont pu être obtenues par les hackers.
« Chat échaudé craint l’eau froide », stipule l’adage. C’est en ce sens que TripFoumi avertissait que « le site de la BRH inaccessible, on craint qu’il ne s’agisse d’un piratage informatique […] TripFoumi Enfo a tenté à maintes reprises d’accéder au site de ladite banque. Peine perdue. Il semble avoir une panne technique. Notre rédaction a aussi vérifié les pages Twitter et Facebook de la BRH. Aucune information y relative n’a été communiquée. Du piratage ? On ne le sait pas. Mais cela est inquiétant, quand on sait qu’il s’agit de la Banque centrale du pays. » Même constat chez HaïtiStandard, « au moins une banque commerciale du pays était l’objet de piratage informatique, durant les jours passés. Ce qui avait provoqué une grogne chez des habitants de certaines communes situées dans le département de l’Ouest. La BRH serait-elle l’objet elle aussi de piratage? Une affaire à suivre… »
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