Panne générale à Taïwan
Durant une journée, celle du 3 mars 2022 (dû au décalage horaire) il n’y avait plus d’électricité à Taïwan. Au vu du contexte en Europe de l’Est, certains messages sur les réseaux sociaux taïwanais pensaient qu’une guerre avait commencé. Si Pékin se dit entendre les « préoccupations légitimes de la Russie sur les questions de sécurité », la capitale Taipei condamne l’intervention russe. Chinois et Taïwanais, quant à eux, rejettent toute similitude avec la situation ukrainienne, jusqu’à preuve du contraire.
Comme dans Die Hard, une interruption complète de distribution d’énergie électrique coince plusieurs individus. Une panne causée par un problème dans une centrale dans le sud de Taïwan le 3 mars vers 9 h a entraîné des coupures de courant. Mais également une panique généralisée, avec des personnes bloquées dans des ascenseurs en divers endroits. Le décalage des fuseaux horaires fait que quand s’affiche midi à la gare du Nord à Paris, il est 19 h à Taïwan. Selon la compagnie d’électricité de Taïwan, Taiwan Power Company, ce matin, une centrale à Kaohsiung a connu une défaillance, provoquant un black-out dans 5,49 millions de foyers, soit environ un tiers de tous les ménages, y compris ceux du cœur et du nord du pays.
Wang Mei hua, le ministre de l’Économie et de l’Industrie, a déclaré qu’il s’agissait d’un « accident dans une centrale électrique » et a présenté ses excuses pour les « désagréments causés à toute la population ». L’objectif est de rétablir le courant le jour même. De nombreux feux de circulation ont cessé de fonctionner à différents endroits. Selon les autorités chargées de la lutte contre les incendies, plus de 200 ascenseurs à travers le pays ont été arrêtées et les opérations de sauvetage se poursuivent pour les personnes coincées. Les services de métro et de trains à grande vitesse n’ont pas été affectés de manière significative affirme le ministre de l’Économie et de l’Industrie. Quoi qu’il en soit, le trafic habituel réglé par les feux de signalisation a également été interrompue aux intersections de la route principale traversant le centre de Taipei, et des policiers étaient en faction pour contrôler le flux.