lundi, mars 18, 2024
International

Des partisans de l’ex-président du Brésil envahissent le congrès et le bâtiment présidentiel

Bolsonaro n’est plus président, mais ses partisans ne l’entendent pas de cette façon. Les aficionados de l’ancien président refusent d’accepter sa défaite électorale. Ils ont pris d’assaut le Congrès, la Cour suprême et le palais présidentiel, seulement une semaine après l’investiture de son rival de gauche, le président Luiz Inácio Lula da Silva. L’affaire n’est pas sans ressemblance avec celle concernant l’affaire Trump et l’envahissement du capitole par des partisans de l’ancien résidant de la Maison-Blanche.

Quasiment trois ans jour pour jour, le Capitole à Washington était pris d’assaut par des dizaines de militants « trumpistes » pour empêcher la validation de l’élection présidentielle de Joe Biden. Au Brésil, hier dimanche 8 janvier 2023 des milliers d’individus effectuaient un copycat.

Ils contournaient les barricades de sécurité, grimpaient sur les toits, brisaient des fenêtres et envahissaient les trois bâtiments, qui sont reliés par la vaste place des Trois Pouvoirs à Brasilia. « Certains appellent à une intervention militaire pour rétablir le pouvoir de Bolsonaro »,, relate ABCNews.

Des manifestants pro-trump devant le capitole le 6 janvier 2020. Trois années sont passées, les mêmes images se déroulent en Amérique du sud. (Crédits : Joseph Prezioso/AFP)

Sur les réseaux sociaux, des vidéos et des photos des scènes sont publiées. Elles montrent des foules envahissant et saccageant le palais présidentiel et la Cour suprême. Les « Bolsonaristas », qui définissent les groupes ou essaims de partisans de Bolsonaro.

Les images datent de trois ans, elles ressemblent trait pour trait aux images prises par les agences de presse ce dimanche 8 janvier 2023. (Crédits : Samuel Corum/Getty images/AFP)

Les incidents qui remémorent l’invasion du Capitole américain le 6 janvier 2020, un événement contre lequel de nombreux analystes politiques et le pouvoir judiciaire de Bolsonaro ont mis en garde depuis des mois, ou auraient-ils en martelant les différentes mises en garde créer un stimuli ?

Depuis la victoire M. da Silva le 30 octobre 2022, les partisans de M. Bolsonaro protestaient en campant devant des casernes dans tout le pays, incendiant des véhicules, bloquant des routes et en demandant aux forces armées d’intervenir. « Cette tentative absurde d’imposer leur volonté par la force ne prévaudra pas », a tweeté le ministre de la Justice, Flavio Dino. « Le gouvernement du district fédéral a assuré qu’il y aurait des renforts. Et les forces à notre disposition sont à l’œuvre ». Les forces de l’ordre ont évacué le Congrès brésilien, la Cour suprême et le palais présidentiel à Brasilia, plus de quatre heures après l’assaut des partisans du président déchu. Selon les médias brésiliens, au moins 200 « bolsonaristes », vêtus de jaune et de vert, ont été arrêtés.

Elise Dardut

Épicurienne, je reste une jeune femme à l’aise dans son corps et dans sa tête. Je pense par moi-même, j’agis par moi-même, j’entends les conseils et n’écoute que mon intuition. « Le jour où l’homme aura la malice, la finesse et la subtilité de la femme, il sera le roi du monde… mais ce n’est pas pour demain », me chantait mon grand-père. Il m’a appris que « les seuls beaux yeux sont ceux qui vous regardent avec tendresse. » (Coco Chanel) Depuis, je m’évertue, pour qui veut bien entendre et écouter, à distiller des graines ici et là, au gré du vent. Un proverbe indien explique que « si vous enseignez à un homme, vous enseignez à une personne. Si vous enseignez à une femme, vous enseignez à toute la famille » Il est temps d’inverser les rôles et admettre l’équité, non ?

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