Il y a cent ans… avait lieu un lock-out en Angleterre
Le syndicat des acconiers ouvre le registre des organisations du port de Londres, en 1866. En août 1911, le syndicalisme connut une résurgence, comparable à celle de 1889, qui se manifesta par une grève générale des ouvriers de la manutention portuaire. Alors qu’à la veille du conflit, le Syndicat des dockers décupla ses effectifs (de 2 000 à 20 000 membres), tandis que celui des arrimeurs doublait (de 4 000 à 8 000). C’est peu dire que les organismes de défense des salariés présentent une véritable opposition en Angleterre.
Si bien que le 15 avril 1922, eut lieu un lock-out monstre outre-Manche. L’Homme Libre expliquait que les négociations commencèrent le 13 avril pour se clôturer à 5 h ce jour. Pas d’entente après un marathon entre les représentants des patrons et les délégués des 47 institutions syndicales (trade-unions). Sauf que pour une fois, la question concernait le droit des dirigeants. La demande était que ceux-ci émettent un préavis avant toute modification, et surtout après s’être tenu une discussion entre employeurs et employés.