mardi, mars 19, 2024
International

Attaque informatique contre l’hôpital Macedonio Melloni de Milan

Le ransomware ViceSociety a encore frappé. De très nombreuses informations concernant le personnel hospitalier, mais également les patients sont diffusées sur le site de fuite. Les opérateurs menacent de publier les documents de l’établissement scolaire Pilton College basé à Barnstaple, en Angleterre, et parallèlement le constructeur de motos basé à Jakarta, en Indonésie, PT Astra Honda Motor (Il s’agit d’une coentreprise entre Honda et Astra International).

L’Italie a vu dernièrement les attaques de l’université de Pise et la commune de Palerme. C’est à nouveau un hôpital qui fait les frais du Ransomware-a-as-Service Vice Society. La cible est l’établissement Macedonio Melloni. Il est composé de 4 unités hospitalières, mentionne Red Hot Cyber. Elles sont l’hôpital pour enfants Vitture Buzzi, l’hôpital Fatebenefratelli et ophtalmique, l’hôpital Luigi Sacco — centre universitaire et l’hôpital Macedonio Melloni. En mai 2022, deux incidents informatiques touchaient des établissements en Lombardie.

Les informations diffusées sont des diagnostics des patients, cartes d’identité, données personnelles et contrats, formulaires d’évaluation des employés… (Crédits : capture d’écran)

Les données sont disposées avec un classement alphabétique. Des dossiers de patients mineurs, où des tranches de vie intimes sont accessibles alors qu’elles devraient rester dans les dossiers frappés du secret médical. Les informations affichées sont :

  • Données de santé et diagnostics
  • Rapports d’invalidité
  • Demandes de soutien pour les mineurs
  • Procédure pour le Covid-19
  • Procédures internes
  • Échanges de courriels
  • Manuels d’informatique

Romuald Pena

Journaliste et curieux de nature, j’aime les mots et ce qu’ils chantent aux oreilles qui les entendent. « La vérité, c’est qu’il n’y a pas de vérité », assurait Pablo Neruda. Ainsi j’apporte des faits, des faits, encore et toujours des faits, car : « Nous ne pouvons être condamnés à pire, à juger les autres, à être des juges. » (Le Testament d’Orphée, de Jean Cocteau)

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