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La cyberattaque de décembre 2021 sur le ministère de la défense belge a coûté 2,25 millions d’euros

Il y a quasiment un an jour pour jour, le 16 décembre 2021 le ministère de la défense belge subissait une importante attaque cybernétique. Durant de nombreuses semaines, le réseau internet et le trafic de courriels avaient été interrompus. La cyberattaque qui est attribuée à un groupe d’opérateurs chinois a coûté la somme de 2,25 millions au département de la défense en coût direct, a expliqué la ministre Ludivine Dedonder. Près d’un an plus tard, tous les systèmes sont à nouveau opérationnels.

Lors d’un échange parlementaire entre le député Michael Freilich et la ministre Ludivine Dedonder, elle précisa que « tous les systèmes sont à nouveau opérationnels, à l’exception des vidéoconférences avec des parties externes via Internet (Skype ou Vidyo) ». La Défense a engagé des dépenses importantes pour réparer les dégâts causés par l’attaque informatique majeure liée à la vulnérabilité du logiciel Apache Log4j. « Au total, à ce jour, cela a coûté 2,25 millions d’euros à la Défense en coûts directs (matériel, personnel et services) », a détaillé la ministre.

Le coût d’une telle attaque semble avoir deux buts. Déstabiliser la cible et perturber son fonctionnement durant un laps de temps plus ou moins grand. Le second amoindrir sa capacité fiduciaire pour amoindrir la recherche, le développement, la contre-attaque, donc la défense contre les acteurs malveillants. (Crédits : Le Soir)

« Le nombre d’heures effectuées par la Défense jusqu’à la fin du mois d’août est estimé à 12 000. Le nombre d’heures effectuées par les entreprises externes s’est élevé à 3 735 (1 600 pour Microsoft, 1 950 pour NTT et 185 pour mobco) », révèle la ministre de la défense belge Mme Ludivine Dedonder.

Romuald Pena

Journaliste et curieux de nature, j’aime les mots et ce qu’ils chantent aux oreilles qui les entendent. « La vérité, c’est qu’il n’y a pas de vérité », assurait Pablo Neruda. Ainsi j’apporte des faits, des faits, encore et toujours des faits, car : « Nous ne pouvons être condamnés à pire, à juger les autres, à être des juges. » (Le Testament d’Orphée, de Jean Cocteau)

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