Société

Il y a cent ans… les tanks débarquaient en Irlande

La paix fragile laborieusement édifiée selon les journaux par David Lloyd Georges n’aura été qu’un léger armistice. Car l’Irlande ne connaissait pas la trêve de la Pentecôte en ce 5 juin 1922, les troupes anglaises débarquaient, emplies de munitions et de tanks. Les incendies, meurtres, combats, tout le sinistre appareil de la guerre civile se mettait en place. Le casus belli est le traité anglo-irlandais, mais la guerre d’indépendance irlandaise mourrait dans l’œuf avec le gouvernement de Lloyd Georges.

Tandis que les Anglais mettaient pied à terre en Irlande, les autorités britanniques arrêtaient un bateau à vapeur américain transportant du, mais. Venant de New York, les cales du navire, après visite, révélaient qu’en dessous de ladite cargaison se trouvait une importante quantité d’armes. Dans le même temps, des individus dérobaient dans les magasins de la mine se Sutton-Manor, non loin de Manchester 13 000 détonateurs, puis dans une mine de Shirdley 19 livres de poudre et 760 détonateurs étaient volés.

La bataille de Pettigoe et Belleek a été le plus grand engagement militaire entre l’Armée républicaine irlandaise et les forces d’occupation britanniques en Irlande, ce depuis le soulèvement de Pâques de 1916. Pettigoe est à la fois commune de l’Eire et de l’Irlande du Nord (Crédits : An Sionnach Fionn)

Peu avant midi, dans la ville de Pettigoe, un officier anglais annonçait au commandant sinn-feiners qu’il disposait d’un quart d’heure pour évacuer la commune. Une centaine obtempérèrent, mais des irréductibles se barricadèrent, mitrailleur en batterie prêtent à faire feu. Les troupes anglaises ouvrirent le feu par l’artillerie avant d’attaquer à la baïonnette. Six obus furent tirés, permettaient de débusquer les francs-tireurs irlandais cachés ici et là.

Des volontaires de l’Armée républicaine irlandaise, en 1922. Ils portent un mélange entre les uniformes de l’IRA et des vêtements civils, typiques de la fin de la période révolutionnaire. (Crédits : An Sionnach Fionn)

Un second contingent britannique débarqué de l’île de Boa traversait le bras de mer, pour arriver peu après 14 h. Ils prirent les sinn-feiners par-derrière. D’après la communication des troupes britanniques, il faisait état de trente morts et autant de blessés côté irlandais, l’arrestation du commandant et seize de ses hommes, contre un seul décès côté anglais.

Elise Dardut

Épicurienne, je reste une jeune femme à l’aise dans son corps et dans sa tête. Je pense par moi-même, j’agis par moi-même, j’entends les conseils et n’écoute que mon intuition. « Le jour où l’homme aura la malice, la finesse et la subtilité de la femme, il sera le roi du monde… mais ce n’est pas pour demain », me chantait mon grand-père. Il m’a appris que « les seuls beaux yeux sont ceux qui vous regardent avec tendresse. » (Coco Chanel) Depuis, je m’évertue, pour qui veut bien entendre et écouter, à distiller des graines ici et là, au gré du vent. Un proverbe indien explique que « si vous enseignez à un homme, vous enseignez à une personne. Si vous enseignez à une femme, vous enseignez à toute la famille » Il est temps d’inverser les rôles et admettre l’équité, non ?

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