
Cyberattaques sur le sol espagnol
Après la coupure générale de fourniture d’énergie, la péninsule ibérique est sujette à une attaque cybernétique. Elle touche, Hero, fabricant de sauces entre autres. La succursale espagnole est seule touchée selon Foodretail. L’entreprise rejoint trois autres compagnies ciblées : Alcampo, Consum et El Corte Inglés. Les fuites de données et les reventes sont légion. Celles de l’entreprise d’El Corte Inglés se retrouvaient quelques semaines plus tard à vendre au prix de 15 000 dollars. Mais la ville autonome de Melilla est aussi victime de cyberattaque.
Les systèmes d’information de l’usine Hero basée à Alcantarilla (Murcia) subissent un incident cybernétique ce lundi 30 juin 2025. L’annonce se produit le lendemain par les services dédiés. Mais l’usine de production a, semble-t-il, plus de chance que la ville de Melilla. La ville autonome espagnole, située au Maroc, est la cible Qilin, ransomware russophone.
Forcées de tout stopper
L’usine espagnole de la multinationale suisse Hero a, dès la détection, isolé les systèmes d’information concernés. Le but est tout simplement de stopper la propagation. L’enquête est en cours avec des équipes spécialisées. Cette cyberattaque, selon l’entreprise, « n’a affecté que l’exploitation locale de Hero en Espagne, sans impact sur d’autres filiales du Grupo Hero au niveau international. » Ce n’est pas le cas de Melilla.

Durant le week-end du samedi 21 et du dimanche 22 juin 2025, la ville autonome de Mellila au Maroc est victime du ransomware Qilin. Ce dernier revendique d’ailleurs la cyberattaque le 26 juin sur leur site de fuite.
Le groupe criminel assure avoir « complètement détruit l’infrastructure administrative et réseau de la ville ». Ils auraient volé des données d’un volume compris entre 4 à 5 téraoctets. Depuis le site WEB est toujours hors ligne.
La source de l’infection serait la connexion à distance d’un employé de la commune. Pour un retour dans les meilleurs délais, une quarantaine de personnes travaillent d’arrache-pied.
(Crédits : Google Maps)
Les cybercriminels demandent une rançon en cryptomonnaie d’un montant de 1,8 million d’euros pour qu’ils recouvrent l’ensemble des informations. Ce qui, au départ, selon le Conseil municipal, est « un incident technique qui se résoudrait en deux jours » se transforme « en une affaire grave ». Selon le maire, Juan José Imbroda, il n’y a pas de date connue de retour à la normale, ni du coût final de remise en état et en service des systèmes d’information. Seule bonne nouvelle, les 1200 fonctionnaires sont finalement payés, malgré la cyberattaque.
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